L’essentiel à retenir : Le nom « Electromust » renvoie à deux réalités inverses. L’ancien site e-commerce, condamné pour pratiques trompeuses en 2020 et noté 1,2/5 sur Trustpilot, a laissé des milliers de clients lésés. Aujourd’hui, le domaine accueille un blog légitime sur la décoration et le bricolage, sans lien commercial avec le passé. Une clarification cruciale pour distinguer arnaque passée et contenu utile actuel.
Vous cherchez Electromust en ligne, mais les résultats vous laissent perplexe : entre arnaque passée et blog actuel, la confusion règne. Découvrez ici la vérité sur cette double identité, des avis clients accablants à la liquidation judiciaire en 2016, jusqu’à sa surprenante reconversion en site d’articles pratiques. Qui se cache derrière ce nom ? Pourquoi le service après-vente est-il devenu un fantôme ? Et comment le nouveau projet éditorial ose-t-il renaître de ses cendres ? Laissez-nous lever le voile sur le vrai visage d’Electromust, entre ombres du passé et promesses d’un contenu utile sur la maison, le bricolage ou le jardinage.
Sommaire
ToggleElectromust : la grande confusion entre un site e-commerce déchu et un blog de contenu
Un nom, deux réalités : démêler le vrai du faux
Rechercher electromust en ligne mène à un paradoxe : un blog de décoration existe encore, tandis que les forums dénoncent une arnaque vieille de huit ans. Cette dualité trouble les internautes. Le site actuel, sans lien avec l’ancienne entreprise, héberge des articles sur l’aménagement intérieur. Mais le nom reste associé à une histoire judiciaire marquante.
Pourquoi tant de méfiance autour du nom Electromust ?
En 2014, l’ancienne enseigne bascule dans la fraude après son rachat par Pemiblanc Merchandising. Les retards de livraison, le service client absent et les paiements encaissés sans livraisons ont déclenché une crise. En 2016, la liquidation judiciaire officialise la chute, laissant 386 victimes pour un préjudice de 216 000 €. Georgios Konstantaras, condamné en 2020, incarne ce tournant dramatique. Aujourd’hui, le blog actuel cristallise la confusion, rappelant l’importance de vérifier l’identité des sites avant d’acheter.
Retour sur le passé d’Electromust : un site e-commerce à la réputation désastreuse
Le déclin d’Electromust s’inscrit dans un contexte marqué par des pratiques commerciales contestées. Créée en 2001, l’entreprise connaît une croissance rapide avant d’être rachetée en 2014 par Georgios Konstantaras via Pemiblanc Merchandising. Dès lors, les difficultés s’accumulent. Malgré son expertise dans la vente d’électroménager, elle perd en fiabilité : retards de livraison, ruptures de stock non communiquées et service client injoignable deviennent récurrents. En 2015, les premiers signaux d’alerte émergent : fournisseurs non payés et commandes expédiées avec des retards considérables.
Des avis clients accablants : le début de la chute
Sur Trustpilot, Electromust affiche une note moyenne de 1,2/5, reflétant des dizaines d’avis dénonçant un système orchestré avec des sites comme Electrosigma ou Vp-discount. Les clients, majoritairement mécontents entre 2016 et 2020, décrivent des commandes payées mais jamais livrées, des remboursements ignorés et un service client absent. Un utilisateur témoigne : « Commande encaissée en juillet, sèche-linge jamais livré. » Un autre ajoute : « Annulation demandée en août, paiement non remboursé trois mois plus tard. » Ce phénomène érode la crédibilité de l’entreprise.
Problèmes de livraison et service après-vente inexistant
Les plaintes clients se résument à quatre problèmes majeurs :
- Commandes payées mais jamais reçues.
- Produits non conformes ou défectueux.
- Service client injoignable.
- Demandes de remboursement ignorées.
En 2016, malgré sa liquidation judiciaire, l’entreprise continue à encaisser des paiements. Plus de 386 victimes déclarent un préjudice supérieur à 216 000 €. Le gérant, Georgios Konstantaras, est condamné à 15 mois de prison avec sursis et 10 000 € d’amende en octobre 2020. Face à ce manque de transparence, les clients saisissent les tribunaux ou sollicitent leurs banques pour récupérer leurs fonds par des procédures de chargeback.
La sanction judiciaire : liquidation et condamnation
2016 : la liquidation judiciaire de la société PEMIBLANC MERCHANDISING S.A.S.
Le 14 septembre 2016, le Tribunal de Commerce de Paris prononce la liquidation judiciaire de PEMIBLANC MERCHANDISING S.A.S. (SIREN 803 558 428), exploitant d’Electromust, Electrosigma et VP-Discount. Cette décision suit la cessation des paiements constatée le 31 août 2016, laissant des centaines de clients sans livraison ni remboursement. La clôture finale en février 2023 pour insuffisance d’actif rend toute indemnisation directe impossible. Les premiers retards de paiement aux fournisseurs remontent à 2014, date de la reprise par Georgios Konstantaras, avec un capital social de 230 000 €.
2020 : la condamnation du gérant pour pratiques commerciales trompeuses
En octobre 2020, le tribunal judiciaire de Paris juge Georgios Konstantaras pour des pratiques commerciales trompeuses entre février et août 2016. Malgré les retards de livraison, l’entreprise encaissait des commandes. Le verdict du 4 décembre 2020 condamne Konstantaras à 15 mois de prison avec sursis et 10 000 € d’amende pour infraction à l’article L121-1 du code de la consommation. La société, en liquidation, paie 150 000 € d’amende. L’enquête de la DDPP révèle que le gérant a volontairement maintenu les ventes en ligne, conscient de son incapacité à honorer les commandes.
| Date Clé | Événement Juridique | Acteur Concerné | Conséquence |
|---|---|---|---|
| Septembre 2016 | Liquidation judiciaire | Société PEMIBLANC MERCHANDISING S.A.S. | Cessation définitive de l’activité commerciale du site e-commerce |
| 2020 | Procès et condamnation | Le gérant, Georgios Konstantaras | Reconnaissance de pratiques commerciales trompeuses et sanction pénale |
Les 386 victimes recensées subissent un préjudice total de 216 000 €, avec un remboursement partiel via le fonds Civi pour 246 d’entre elles. L’appel déposé en 2021 retarde la fin du dossier. Initialement, 150 victimes s’étaient constituées parties civiles, avec possibilité de rejoindre la procédure via un courrier recommandé. Cette affaire, l’une des plus grandes escroqueries e-commerce en France, illustre les risques d’une gestion frauduleuse en ligne. Les clients lésés doivent désormais agir individuellement, les sites associés étant inactifs ou détournés, comme Electromust.com, devenu un blog de décoration en 2025.
La nouvelle vie d’Electromust.com : un virage à 180 degrés vers le contenu
Depuis sa liquidation judiciaire en 2016, Electromust.com a totalement transformé son activité. Ce site, autrefois spécialisé dans la vente d’électroménager, est aujourd’hui un espace purement informatif. Cette évolution inattendue intrigue de nombreux internautes, mais elle mérite d’être expliquée en détail pour lever toute confusion.
Qu’est-ce que le site Electromust aujourd’hui ?
Electromust.com n’est plus un site de commerce électronique. Après la cessation d’activité de l’entreprise originale en 2016, le nom de domaine a été racheté pour accueillir un blog éditorial. Aucune transaction, aucun achat, aucune livraison ne sont désormais proposés sur cette plateforme. Cette distinction est essentielle pour comprendre le changement de cap de ce projet. Le site actuel se concentre sur la création de contenu autour de l’aménagement de la maison, du bricolage et du jardinage.
Analyse des thématiques : décoration, bricolage et jardinage
Le blog propose des ressources variées, structurées autour de plusieurs thématiques principales. Vous y trouverez notamment :
- Décoration intérieure : Guides sur les tendances design, harmonisation des couleurs, ou encore transformation d’intérieurs sans travaux.
- Bricolage : Tutoriels pour projets DIY, conversions d’unités pratiques (ex : 200ml en cl, 1 are en m²), et conseils pour installations.
- Jardinage : Guides sur les plantes (poinsettia, rhododendron), astuces pour aménager des espaces urbains, et outils numériques comme Meteociel.
- Entretien de la maison : Solutions naturelles pour nettoyage, désencombrement, et réparation d’équipements.
Avec près de 3 000 projets gratuits, le blog s’adresse aux amateurs de rénovation, de décoration écologique et d’aménagement responsable. Cette reconversion en site d’inspiration pour la maison illustre comment un domaine peut être réutilisé après une liquidation, tout en s’adaptant aux attentes actuelles des internautes.
Bilan final : Electromust, une arnaque avérée mais un nom réhabilité ?
Un passé frauduleux qui ne doit pas être oublié
De 2014 à 2016, Electromust, exploité par Pemiblanc Merchandising, a accumulé des pratiques commerciales frauduleuses. Des centaines de clients ont payé des produits non livrés, avec un service client inexistant. La liquidation judiciaire en 2016 a mis fin à l’activité. Georgios Konstantaras, ex-gérant, a été condamné en 2020 à 15 mois de sursis et 10 000€ d’amende. 246 victimes, avec des pertes moyennes de 500 à 700€, attendaient des remboursements.
Un présent éditorial sans rapport avec l’ancienne activité
Le site Electromust.com est désormais un blog sur la décoration et le bricolage, sans fonction commerciale. Ce changement, confirmé par entreprisesdupaysage.org, rompt tout lien avec le passé judiciaire. Les utilisateurs peuvent consulter le contenu sans risque, en sachant que le nom a évolué d’une activité frauduleuse vers un simple site d’information.
Que faire si vous avez été victime ?
Pour les anciens clients lésés, voici les démarches possibles :
- Contacter sa banque pour un « chargeback » (rétrofacturation) sous 13 mois avec preuves de non-livraison.
- Déposer une plainte auprès des forces de l’ordre pour enregistrement officiel.
- Signaler la fraude sur des plateformes gouvernementales comme celle de la DGCCRF.
- Contacter l’UFC-Que Choisir pour un soutien juridique.
L’ancien site Electromust était une arnaque avérée, liquidé en 2016, son gérant condamné en 2020 pour tromperie. Le site actuel est un blog sur la déco et le bricolage, sans lien avec l’arnaque passée. Les victimes peuvent demander une rétrofacturation, porter plainte ou consulter l’UFC-Que Choisir.
